Le 24 mai dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, une session commune des représentants de l'UFR « Économie numérique et enseignement. Changeant le paradigme » a eu lieu avec comme modérateur recteur de la RANEPA Vladimir Maou. La discussion a été principalement consacrée au problème de l'influence réciproque des technologies et de l'enseignent.
Les participants ont à plusieurs reprises souligné que la coopération réseautique acquière dans le monde d'aujourd'hui une importance vitale et permet, dans une ambiance de confiance, de développer la capacité concurrentielle de tous les participants, grâce au partenariat et à l'échange des informations. Pour affronter les défis du monde d'aujourd'hui, les universités passent à la globalisation et deviennent internationales. L'UFR elle aussi est l'exemple d'un groupement des établissements d'enseignement qui réunit les avantages compétitifs de ses partenaires pour atteindre le résultat maximal global et pour garantir l'augmentation de l'efficacité de chacun de ces établissements. L'UFR est axée sur la coopération avec les entreprises et est en train de réaliser plus de 20 programmes d'enseignement (le nombre qui doublera bientôt) dont l'objectif est la formation des spécialistes qualifiés pour le travail au sein des sociétés internationales. L'attention particulière est accordée au perfectionnement des compétences des spécialistes, et notamment, des compétences des enseignants. Toutes ces activités sont caractérisées par une utilisation active des technologies numériques et de plusieurs formes de formation en distanciel.
Une question essentielle de développement de l'enseignement reste pourtant sans réponse : l'enseignement, doit-il exister indépendamment de la situation sociale et économique, ou bien doit-il répondre aux besoins de l'économie et donc prendre en compte la demande actuelle.
Le ministre du développement numérique, de la communication et des médias de la Fédération de Russie Konsantin Noskov a attiré l’attention sur le fait que la situation sur le marché d'aujourd'hui est telle que les métiers traditionnels sont supplantés ce qui signifie pour un spécialiste qu'il doit travailler tout en se préoccupant constamment de sa formation et de son recyclage. Patrice Houdayer, vice-doyen de SKEMA Business School, a souligné dans ce contexte que 85 pour cent de métiers des décennies à venir n'existent pas encore aujourd'hui.
Cette approche bouleverse profondément le marché des services d'enseignement. Vladimir Maou a remarqué que les universités concurrencent désormais non seulement les autres universités, mais également les entreprises qui fournissent les services de formation.
Son observation a été confirmée par le directeur général de la société Yandex en Russie Elena Bounina. Elle a fait part de l'expérience de la société liée à la coopération avec des écoles et du lancement d’un système des cours de mathématiques pour les élèves.
Le président du conseil d'administration de la société PAO Tcheliabinski trouboprokatny zavod Andrey Komarov a également parlé de l'expérience de son entreprise liée à la coopération dans le domaine de l'enseignement. Selon lui, il faut continuer à populariser l'enseignement secondaire professionnel. « Nous avons compris que l'enseignement secondaire professionnel c'est l'élément clé de notre succès et notre apport en coût global de notre entreprise. Nous avons investi dans un vieux collège métallurgique qui n'a presque pas fourni de spécialistes aux compétences requises. Et aujourd'hui, sept ans après, il est l'un des meilleurs centres d'apprentissage aux métiers métallurgiques. » Il faut bien noter qu'en 2017 59 pour cent des écoliers qui ont terminé la classe de 9e et qui ont réussi l'attestation d'État finale continuent leur études dans des collèges. En 2017, dans le cadre du projet prioritaire « Spécialistes ouvriers pour les technologies de pointe » 44 normes fédérales publiques dans le domaine d'enseignements (ci-après — normes fédérales) concernant les métiers et les spécialités les plus modernes, demandés et prometteurs ont été approuvées. Plus d'un mille collèges et 58 établissements d'enseignement supérieur ont repris leur travail conformément à ces normes fédérales (N.D.L.R.).
Le président du groupe d'édition Eksmo-AST, le président de la Corporation Rossiyski Outchebnik Oleg Novikov a appelé à prendre en compte les besoins de l'élève d'aujourd'hui qui, habitant un monde numérique, a une meilleure perception et maîtrise de l'information sous forme numérique.
Pourtant, Marina Rakova, directeur général de l'Établissement fédéral public « Fondation pour les nouvelles formes de développement de l'enseignement », n’a pas partagé son avis. Elle a attiré l'attention à ce que « le numérique » n'est qu'un outil au service de l'enseignement qui ne remplace pas l'enseignement comme tel. « Il y a un immense risque qu'on manipule la conscience de nos enfant. Ce problème doit être examiné au plus haut niveau », a précisé l'expert.
« L'enseignement numérique n'est pas une nouveauté, il a toujours présenté des problèmes, seulement que maintenant nous avons des outils pour les résoudre », a répliqué à son tour Annette Thomas, directeur général exécutif pour les recherches scientifiques et académiques. Ella a également souligné qu'au cours de 10 dernières années la quantité de recherches scientifiques en Russie a considérablement baissé.
Le président de l'Université de Nice Sophia Antipolis Emmanuel Tric a remarqué que c'est justement l'enseignement supérieur qui est la source du développement d'innovations. « Au cours de la processus d'enseignement, il faut prendre en compte les besoins des entreprises et des territoires, a-t-il souligné. L'université devient internationale. Et l'Université franco-russe est un excellent exemple d'une telle coopération réseautique ».
« Notre objectif au sein de l'UFR est le renforcement des liens entre les entreprises de la France et de la Russie. Nous sommes conscients de l'évolution des compétences de base dont le monde des affaires a besoin », a affirmé Céline Davesne, directeur générale adjoint de NEOMA Business School.
Pour faire le bilan de la cession, Vladimir Maou a conclu : « À mon avis, l'objectif de l'université est de former non pas un expert d'une discipline mais un spécialiste qui sait s'adapter. »
Les participants ont à plusieurs reprises souligné que la coopération réseautique acquière dans le monde d'aujourd'hui une importance vitale et permet, dans une ambiance de confiance, de développer la capacité concurrentielle de tous les participants, grâce au partenariat et à l'échange des informations. Pour affronter les défis du monde d'aujourd'hui, les universités passent à la globalisation et deviennent internationales. L'UFR elle aussi est l'exemple d'un groupement des établissements d'enseignement qui réunit les avantages compétitifs de ses partenaires pour atteindre le résultat maximal global et pour garantir l'augmentation de l'efficacité de chacun de ces établissements. L'UFR est axée sur la coopération avec les entreprises et est en train de réaliser plus de 20 programmes d'enseignement (le nombre qui doublera bientôt) dont l'objectif est la formation des spécialistes qualifiés pour le travail au sein des sociétés internationales. L'attention particulière est accordée au perfectionnement des compétences des spécialistes, et notamment, des compétences des enseignants. Toutes ces activités sont caractérisées par une utilisation active des technologies numériques et de plusieurs formes de formation en distanciel.
Une question essentielle de développement de l'enseignement reste pourtant sans réponse : l'enseignement, doit-il exister indépendamment de la situation sociale et économique, ou bien doit-il répondre aux besoins de l'économie et donc prendre en compte la demande actuelle.
Le ministre du développement numérique, de la communication et des médias de la Fédération de Russie Konsantin Noskov a attiré l’attention sur le fait que la situation sur le marché d'aujourd'hui est telle que les métiers traditionnels sont supplantés ce qui signifie pour un spécialiste qu'il doit travailler tout en se préoccupant constamment de sa formation et de son recyclage. Patrice Houdayer, vice-doyen de SKEMA Business School, a souligné dans ce contexte que 85 pour cent de métiers des décennies à venir n'existent pas encore aujourd'hui.
Cette approche bouleverse profondément le marché des services d'enseignement. Vladimir Maou a remarqué que les universités concurrencent désormais non seulement les autres universités, mais également les entreprises qui fournissent les services de formation.
Son observation a été confirmée par le directeur général de la société Yandex en Russie Elena Bounina. Elle a fait part de l'expérience de la société liée à la coopération avec des écoles et du lancement d’un système des cours de mathématiques pour les élèves.
Le président du conseil d'administration de la société PAO Tcheliabinski trouboprokatny zavod Andrey Komarov a également parlé de l'expérience de son entreprise liée à la coopération dans le domaine de l'enseignement. Selon lui, il faut continuer à populariser l'enseignement secondaire professionnel. « Nous avons compris que l'enseignement secondaire professionnel c'est l'élément clé de notre succès et notre apport en coût global de notre entreprise. Nous avons investi dans un vieux collège métallurgique qui n'a presque pas fourni de spécialistes aux compétences requises. Et aujourd'hui, sept ans après, il est l'un des meilleurs centres d'apprentissage aux métiers métallurgiques. » Il faut bien noter qu'en 2017 59 pour cent des écoliers qui ont terminé la classe de 9e et qui ont réussi l'attestation d'État finale continuent leur études dans des collèges. En 2017, dans le cadre du projet prioritaire « Spécialistes ouvriers pour les technologies de pointe » 44 normes fédérales publiques dans le domaine d'enseignements (ci-après — normes fédérales) concernant les métiers et les spécialités les plus modernes, demandés et prometteurs ont été approuvées. Plus d'un mille collèges et 58 établissements d'enseignement supérieur ont repris leur travail conformément à ces normes fédérales (N.D.L.R.).
Le président du groupe d'édition Eksmo-AST, le président de la Corporation Rossiyski Outchebnik Oleg Novikov a appelé à prendre en compte les besoins de l'élève d'aujourd'hui qui, habitant un monde numérique, a une meilleure perception et maîtrise de l'information sous forme numérique.
Pourtant, Marina Rakova, directeur général de l'Établissement fédéral public « Fondation pour les nouvelles formes de développement de l'enseignement », n’a pas partagé son avis. Elle a attiré l'attention à ce que « le numérique » n'est qu'un outil au service de l'enseignement qui ne remplace pas l'enseignement comme tel. « Il y a un immense risque qu'on manipule la conscience de nos enfant. Ce problème doit être examiné au plus haut niveau », a précisé l'expert.
« L'enseignement numérique n'est pas une nouveauté, il a toujours présenté des problèmes, seulement que maintenant nous avons des outils pour les résoudre », a répliqué à son tour Annette Thomas, directeur général exécutif pour les recherches scientifiques et académiques. Ella a également souligné qu'au cours de 10 dernières années la quantité de recherches scientifiques en Russie a considérablement baissé.
Le président de l'Université de Nice Sophia Antipolis Emmanuel Tric a remarqué que c'est justement l'enseignement supérieur qui est la source du développement d'innovations. « Au cours de la processus d'enseignement, il faut prendre en compte les besoins des entreprises et des territoires, a-t-il souligné. L'université devient internationale. Et l'Université franco-russe est un excellent exemple d'une telle coopération réseautique ».
« Notre objectif au sein de l'UFR est le renforcement des liens entre les entreprises de la France et de la Russie. Nous sommes conscients de l'évolution des compétences de base dont le monde des affaires a besoin », a affirmé Céline Davesne, directeur générale adjoint de NEOMA Business School.
Pour faire le bilan de la cession, Vladimir Maou a conclu : « À mon avis, l'objectif de l'université est de former non pas un expert d'une discipline mais un spécialiste qui sait s'adapter. »